Me & My Guitar

A propos de Me & My Guitar

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Présentation

Vous avez tous sans doute déjà vu un guitariste enlacer tendrement son instrument en en pinçant subtilement les cordes pour en faire jaillir une mélodie. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qui l'unissait à sa guitare, quelle pouvait donc bien être la nature de ce lien entre le musicien et ces quatre, six ou douze cordes tendues sur un corps de bois ? Et pourquoi donc avoir choisi cet instrument particulier, celui-ci, parmi tant d'autres ? Pourquoi jouer de la guitare ou d'un instrument de la même famille ?

La modeste ambition de ce blog est justement, non pas de répondre à ces questions de manière ferme et définitive, mais simplement de se les poser, de les poser aux principaux intéressés, et d'en fournir un aperçu sous la forme d'une galerie de portraits et parfois d'un petit témoignage. Je m'intéresse à la photo depuis une dizaine d'années, à la guitare depuis toujours, disons que c'est un moyen pour moi de réunir deux passions tout en assouvissant mon insatiable curiosité en la matière.

Professionnels, inconnus, débutants, virtuoses, amateurs, musiciens de rue, de salle, de salon, chanteurs de salle de bain, guitaristes, bassistes, pourquoi pas joueurs de ukulélé, de mandoline, banjo, luth, bouzouki ... Peu importe au fond. Seul compte l'amour de la musique, et du claquement des cordes dans l'air.

Qui suis-je ?

Sur la toile, je prends le pseudonyme de Space Sheep, un jeu de mot stupide à partir de l'anglais "spaceship" (vaisseau spatial) et de "sheep" (mouton). Non, surtout, ne me demandez pas pourquoi.
Je suis une débutante à la guitare. Enfin ... oui et non, c'est une longue histoire, asseyez-vous, prenez un biscuit. En fait je suis plongée dans le monde de la musique depuis l'âge des pampers et des couettes-sur-la-tête, avec un paternel luthier, accordeur de pianos et guitariste professionnel (aujourd'hui retraité, il ne vit que de la musique en se produisant avec son groupe et en réparant occasionnellement quelques instruments pour des professionnels et des particuliers). Du coup, forcément, quand on a eu un étui de Gibson en guise de couffin improvisé (conséquence impromptue d'un terrible syndrome héréditaire de "mémoire de poisson rouge"), un diapason 440 en guise de hochet et un jeu de puce bricolé avec des médiators, forcément, ça laisse des traces. Sans oublier les innombrables guitares que j'ai vu défiler entre les mains de mon père, qui en possède aujourd'hui sept.
Je suis moi-même musicienne, douze ans de piano, mais aussi quelques accents de guimbarde, de flûte à bec, de percussions diverses et variées, d'un soupçon de thin whistle, et de guitare, évidemment. En 2011 (le 21 janvier pour être précise), je me suis réveillée en me disant : "zut alors, ma fille, tu commences à prendre de l'âge, la fin du monde est pour bientôt, on n'a qu'une vie, c'est les soldes, fais-en donc quelque chose d'utile et d'agréable pour une fois, cornes de bouc !". J'ai pris le train, et je suis allée m'acheter ma toute première guitare-à-moi-rien-qu'à-moi.
Ce fut un coup de foudre irrépressible, présage d'une longue et belle histoire d'amour pavée de chants d'oiseaux cuicuitants dans les buissons en fleur, un love at first sight comme on n'en fait que dans les films de l'après-midi, bref, un grand moment de bonheur. Je suis rentrée dans mes pénates en serrant mon trésor dans mes bras, sous les regards éblouis des innocents passagers de la SNCF (parfaitement).
Mon trésor ? Josiane (oui oui, parfaitement, elle s'appelle Josiane), une Fender ESC105 (oui, je sais, plus classique tu meurs, never mind. L'amour a ses raisons que l'esthétique modeuse ignore). Et une envie mordante de me lancer à corps perdu dans l'aventure guitaresque. Depuis, Josiane a eu une soeur électrique, Izzie, Fender Telecaster Blacktop couleur Candy Apple Red, et mon envie n'est pas retombée, bien au contraire.
Ce site en est une conséquence. Après avoir longuement parlé avec amour, passion et ridicule de mes guitares adorées, j'ai eu envie de savoir quelle avait bien pu être l'expérience des autres guitaristes, confirmés ou amateurs, de les prendre en photo avec leurs instruments, et de recueillir leurs témoignages.

Inspirations

Elles sont multiples, et pas toujours avouables. Je suis une grande fan du travail de Bradley Quinn (et pas seulement parce qu'il mitraille l'un de mes groupes favoris, Snow Patrol, mais surtout parce que j'aime passionnément ce qu'il parvient à saisir au travers des volutes de poussière exhalées par les salles de concert et des lumières colorées des spots de scène, ainsi que les photos plus intimistes, instants volés des moments de détente loin du feu des projecteurs).
J'ai également été particulièrement séduite par l'introduction d'un catalogue Frontline de Fender (oui, Fender, encore, je devrais prendre des actions chez eux) montrant une impressionnante débauche de photos de guitaristes mêlés dans un portfolio de plusieurs pages.